FCPE 76 : communiqué de presse

Publié le par FCPE Dieppe

Logo-FCPE.jpgElections des représentants parents d’élèves,

l’Education Nationale s’abstient !

 

Les politiques de nos ministres de l’Education Nationale se suivent et se ressemblent. Luc Châtel, a beau affirmer le contraire, la rentrée scolaire s’est déroulée dans de mauvaises conditions. Les établissements scolaires ont été amputés de 16 000 postes d’enseignants soit plus de 80 000 en 5 ans.

 

De la maternelle au lycée, les mêmes problèmes se posent, chaque année plus nombreux, chaque année plus aigus :

- réduction de la scolarisation des moins de 3 ans,

- explosion des effectifs de maternelle,

- manque d’enseignants spécialisés et d’AVS (Assistants Vie Scolaire) pour la scolarisation des enfants handicapés,

- augmentation sans précédent des non remplacements en collège et en lycée,

- manque d’enseignants dès la rentrée,

- réforme des lycées bâclée,

- RASED en berne (Réseaux d’aides spécialisées aux enfants en difficultés),

- Réforme de la formation des enseignants dangereuse,

- inflation des coûts de la rentrée scolaire, …

 

Alors que le Ministre se targue de « grands discours » sur le rôle des parents, aucune campagne de promotion n’a été réalisée pour promouvoir la démocratie scolaire et les élections des représentants de parents d’élèves qui auront lieu les 15 et 16 octobre prochains. Le ministre a-t-il peur de la démocratie et/ou des parents d’élèves ?

 

L’Education Nationale limite la démocratie et l’expression de 16 millions de parents d’élèves en France dont 340 000 en Seine Maritime à sa plus simple expression : une circulaire envoyée aux chefs d’établissements.

 

Dans ce contexte, La FCPE invite les parents à jouer pleinement leur rôle d’acteur de la communauté éducative en votant les 15 et 16 octobre prochains dans leurs établissements scolaires ou par correspondance.

 

La politique libérale de restriction des moyens du gouvernement étrangle un peu plus chaque année l’avenir des jeunes de notre pays et de notre département, cette politique est directement responsable des multiples problèmes de cette rentrée.

 

Inutile de se voiler la face ou de se cacher derrière des effets d’annonce : « Monsieur Châtel, nous ne voulons plus que nos enfants soient la variable d’ajustement d’une politique néfaste et si vous voulez réduire l’échec scolaire, changez de politique !!! »

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